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Initiez les changements que vous souhaitez voir

Ces icônes apparaitront sous chacune des sept approches stratégiques. Cliquer sur chacun d’entre eux pour voir leur application dans un contexte particulier.

Urbanité, ruralité, éloignement
Habitations
Équité, diversité et inclusion (ÉDI)
Accessibilité
Convivialité pour les personnes âgées
Saisonnalité

Toute personne peut créer un lieu de vie dans son quartier! Point n’est besoin d’attendre que les organismes communautaires ou les fonctionnaires prennent l’initiative.

Description du quartier

Créer des quartiers pour tous

Découvrir ce que le quartiera de mieux à offrir

Dynamiser son quartier

Décrire le quartier

Chaque quartier présente des caractéristiques propres dont il faut tenir compte lors de la planification des activités. Voici quelques éléments à considérer :

Urbanité, ruralité, éloignement

Notre pays comprend de grandes et petites villes, ainsi que des zones rurales, éloignées et isolées. La plupart des Canadiens vivent près de notre frontière méridionale, mais nombreux sont ceux qui vivent dans les magnifiques régions septentrionales de nos provinces et territoires. Les quartiers sont très différents selon l’endroit où l’on vit, et il en va de même pour les changements qui encouragent l’activité physique dans un quartier. Certaines activités du guide pratique fonctionneront mieux dans certains quartiers que dans d’autres. Le choix nous appartient (ainsi qu’à nos voisins). La section Outils présente des moyens de « déconstruire » et  de « reconstruire » certaines idées pour les adapter au contexte d’un quartier.

Par ailleurs, le site Healthy Rural Communities Toolkit: A Guide for Rural Communities  contient des recommandations pour les quartiers ruraux et de petite taille.

Pour les gens vivant en régions éloignées et isolées, les moyens suivants permettent d’augmenter l’activité physique :

  • Intégrer l’activité physique dans la vie quotidienne.
  • Intégrer l’activité physique à d’autres activités communautaires (par exemple, rassemblements, activités de promotion de la santé).
  • Établir un lien entre l’activité physique et la terre, l’alimentation, la guérison, l’endurance et le bien-être.
  • Mettre l’accent sur des programmes de migration et de présence dans les terres comportant des activités traditionnelles telles que la chasse et la randonnée en raquettes.
  • Collaborer avec les chefs de file des loisirs, les professionnels de la santé, les services sociaux et d’autres dirigeants communautaires dans la réalisation de divers projets.
(Source : POWER UP! Coalition Linking Action and Science for Prevention. Evidence synthesis: Promotion of physical activity in rural, remote, northern, and natural settings. School of Public Health, University of Alberta. 2015)

Habitations

Nous habitons des maisons, des immeubles résidentiels, des maisons de ville, des yourtes, des résidences et parfois des abris temporaires. Il faut tenir compte des différents types de logements dans le quartier, ainsi que des possibilités et des difficultés que chacun d’entre eux peut présenter en ce qui concerne la promotion de l’activité physique et de la cohésion sociale.
Pour en savoir plus sur les types de logements, consulter le guide de référence.

Créer des quartiers pour tous!

L’animation d’un quartier passe par la valorisation des différences entre les gens qui y vivent et s’y divertissent. Les éléments suivants offrent des pistes pour une action commune dans la poursuite de cet objectif :

Équité, diversité et inclusion (ÉDI)

La promotion des liens sociaux et de l’activité physique dans une optique d’équité, de diversité et d’inclusion suppose de redistribuer les ressources, les chances et le pouvoir vers les moins favorisés. Trois questions à se poser : Qui tire profit des activités et des programmes? Pourquoi en bénéficient-ils? Qui est laissé de côté? Une approche fondée sur l’ÉDI peut aider à comprendre les obstacles à la participation et à répondre aux besoins de divers groupes pour créer un quartier plus inclusif.

Pour en savoir plus :

Accessibilité

Personne ne doit être privé de rapports sociaux et d’activité physique, car ce sont là des besoins fondamentaux. L’accès à des espaces accueillants qui répondent à ces besoins contribue grandement à créer des collectivités protégées et prospères. De nombreuses régions du Canada ont adopté des normes qui garantissent un large accès aux biens et services, aux transports, à un emploi sûr, à l’environnement bâti et à l’éducation. On a aussi légiféré en matière d’accès, de compréhension et de diffusion de l’information.

Pour en savoir plus :

Convivialité pour les personnes âgées

Dans une saine collectivité, on veille à ce que les personnes de tous âges — des jeunes enfants aux aînés — puissent apprendre, travailler, se divertir et vivre dans un cadre sûr et agréable, au sein d’une société active.

Pour en savoir plus :

 

Sans oublier, bien sûr, la saisonnalité… ou, comme on aime le dire au pays… le temps qu’il fait!

La diversité des conditions météorologiques au Canada offre diverses possibilités de demeurer actif physiquement et socialement. Nous bénéficions de quatre saisons qui se caractérisent par des températures et des conditions changeantes, parfois extrêmes : en une seule journée, il arrive de devoir composer avec la pluie, la neige, les forts vents et l’humidité accablante!

Les changements de saison sont l’occasion de varier nos activités (par exemple, jardins communautaires, ébats dans le gicleur d’un voisin, basket-ball en fauteuil roulant, pétanque pendant les mois chauds; patinage, hockey sur luge ou ski de fond lorsqu’il fait plus froid), ou d’adapter les mêmes activités à des conditions météorologiques différentes (par exemple, marche et randonnée en bottes de pluie ou de neige ou en raquettes). On peut organiser des activités amusantes et thématiques en fonction du temps de l’année (par exemple, autour de la récolte de citrouilles ou de l’illumination des fêtes de fin d’année).

Peu importe le temps qu’il fait, on peut créer des lieux accueillants et agréables en s’adaptant aux intempéries et en tirant parti des conditions météorologiques changeantes.

Pour en savoir plus :

Découvrir ce que le quartier a de mieux à offrir

Un bon point de départ pour commencer à repenser son quartier dans le sens d’une plus grande activité physique et sociale consiste à découvrir ce qui existe déjà. Le quartier dispose-t-il de trottoirs où il est possible de marcher et de rouler ou de rencontrer nos voisins? Les bordures de trottoir se prêtent-elles à de petites enjambées pour une marche un peu plus énergique? Y a-t-il un banc dans un parc local ou sur un terrain privé où l’on peut s’asseoir et jaser avec des voisins? Les trottoirs sont-ils aménagés de façon à améliorer l’accessibilité? Y a-t-il des sentiers ou un jardin communautaire à proximité?

Une simple promenade pourra nous éclairer quant aux atouts et ressources qui existent dans notre quartier et qui peuvent encourager l’activité et le rapprochement entre voisins. Il se peut également que l’on constate des lacunes à corriger avec l’aide des voisins.

On peut créer une simple liste de contrôle ou utiliser un outil de vérification plus officiel à cette fin. Voici une liste partielle d’outils de vérification (en anglais) à utiliser tels quels ou à modifier en fonction des besoins :

  1.  8 80 Cities Walk Audit Tool
  2. The Place Game: How We Make the Community the Expert
  3. AARP Walk Audit Tool Kit
  4. Sustainable Communities. A Guide to Community Asset Mapping

Dynamiser son quartier : réaménager, repenser, réinventer

Une fois que l’on connaît les habitants et la nature de son quartier, on peut décider de la marche à suivre. Voici sept approches pour dynamiser un quartier :

  1. Créer des lieux naturels
  2. Favoriser l’activité physique
  3. Cultiver l’art du bien-manger
  4. Faire une place aux spectacles, festivals et manifestations
  5. Embellir le milieu
  6. Faire place à la convivialité
  7. Faire place à la fantaisie et au jeu

Chaque section contient des activités, marquées d’un symbole propre, qu’on peut mettre en application en fonction des éléments suivants :

Comment puis-je être actif et favoriser les rapports sociaux dans mon quartier?

Réinventer et réaménager les espaces et les lieux du quartier pour atteindre cet objectif. De nombreux moyens gratuits existent, comme une simple promenade à pied. On peut aussi se servir des bords de trottoir pour donner de l’élan et ajouter un peu d’équilibre à une promenade ou utiliser le matériel d’un terrain de jeu à proximité pour faire de la gymnastique en plein air.

Comment puis-je aider mes voisins à être actifs et sociables?

Repenser la mise en œuvre des activités à petite échelle dans les espaces du quartier afin de permettre aux voisins d’être plus actifs et d’entretenir des liens sociaux. Par exemple, pourquoi ne pas créer un potager dans son jardin pour que tout le monde puisse y contribuer et profiter ensuite des fruits (ou des légumes) de ce travail collectif? Organiser un club de montée d’escalier dans son immeuble, ou enrober les arbres de tricot-graffiti tout autour de son complexe de maisons de ville.

Comment les voisins peuvent-ils collectivement créer un quartier actif et convivial?

Donner les moyens à ses voisins de planifier et de mettre en œuvre ensemble des actions concrètes de création de lieux de vie. Le guide présente quelques activités à plus grande échelle — dont certaines entraînent des coûts — que l’ensemble des voisins peuvent planifier en commun pour créer des lieux propices à l’activité physique et au renforcement du tissu social. Pour un coût modique ou nul, il est possible d’organiser un concert sous le porche et d’inviter les voisins à montrer leur talent pendant que d’autres s’arrêtent pour profiter des festivités, ou encore d’organiser une soirée cinéma. En y mettant un peu plus de moyens, on peut aussi fermer la rue et organiser une fête de rue au pays des merveilles hivernales ou décorer une allée ou un autre espace inutilisé.

Comment puis-je savoir quelles activités comportent un effort physique ou comment ajouter de l’exercice physique à l’activité?

Active

Le symbole de l’espadrille à côté du titre de l’activité signifie qu’il s’agit d’une activité physique. S’il n’y a pas d’icône d’espadrille à côté du titre, voir sous la description pour trouver des suggestions sur la façon de rendre l’activité plus active.

Une question peut se poser : Est-ce autorisé?

Peut-on effectivement utiliser les espaces et les équipements publics comme on le suggère dans ce guide? Dans de nombreux cas, la réponse est un OUI retentissant! Les parcs, les trottoirs, les routes, les terrains de jeux et les allées sont des ressources destinées à être utilisées par le grand public. Les applications ou modifications à court terme qui respectent les besoins d’autrui ne sont pas susceptibles de constituer une source d’inquiétude.

Ainsi, bien que de nombreuses idées présentées dans ce guide pratique ne nécessitent pas d’autorisation — et, espérons-le, pas d’absolution —, il se peut que, dans certains cas, une autorisation ou un permis des autorités locales soit nécessaire. Faire appel aux instances communautaires (par exemple, le conseil municipal ou les gestionnaires de parcs et de loisirs), surtout en cas de doute. Les fonctionnaires municipaux sont là pour nous aider à nous y retrouver dans les règlements et pour obtenir les permis nécessaires. Si elles suscitent l’intérêt d’un groupe plus large, certaines idées d’aménagement peuvent même engendrer des modifications aux règlements pour rendre le quartier plus dynamique. Dans de nombreuses collectivités, les initiatives d’aménagement des quartiers sont encouragées et même subventionnées. La section « Ressources » du guide offre certaines réponses aux questions ainsi que des suggestions pour faire bouger les choses!

Tout le monde est capable!

Après avoir pris connaissance des nombreuses idées contenues dans ce guide pratique, on peut seulement constater l’importance de créer des lieux pour l’activité physique et les rapports sociaux. Nos espaces et les lieux publics offrent bien plus de possibilités que ce que l’on croit!

Nous avons le pouvoir de réinventer, de repenser et de réaménager l’espace qui nous entoure. Même avec peu de ressources, on peut faire des choses par soi-même. Mais il convient aussi de collaborer avec les autres et il ne faut pas hésiter à faire appel aux dirigeants de son quartier pour faire de la cocréation de lieux à plus grande échelle. Il ne reste plus qu’à s’approprier les approches et à les mettre en œuvre!